Confesso para vocês que um dia tomarão tempo para ler este Blog, que nas passagens de estações eu gosto de escrever, e é sempre meu jardim meu palco de inspiração. Sou uma observadora da natureza e jardinar é uma terapia para mim. Carrego-me de energias ao tocar na “pacha-mama” como dizem carinhosamente os povos andinos. Abaixo para os leitores franco-brasileiros ou “francophonos” 3 improvisações escritas em francês e vocês verão o que me inspira certas estações.
Automne à Viroflay
Les feuilles vagabondes se promènent…
Dansent sur l’air au rythme des vents
Invitent les arbres à se déshabiller.
Par terre elles ne sont pas mortes…
Au-dessous des pieds des passants
Les feuilles vagabondes forment un orchestre
Un beau concert d'une agréable sonorité,
Tambourinent sous des millions des pieds...
Une nature morte pour les peintres…
Une nature vivante pour la beauté des humains,
Une belle façon pour dire adieu à la saison d’été.
Et les feuilles mortes ne seront qu’un souvenir
Tel que la chanson d’Yves Montand
Laralara, laralara, laralara….
Marilza de Melo Foucher
Fait à Viroflay le 14 d’octobre 2007
Le Printemps
L’hiver a dit adieu
Le soleil est apparu
Le ciel gris est devenu bleu
Le sol gelé s’est réchauffé
La nature se réveille de son sommeil hivernal
La beauté éclot dans mon jardin floral
D’une beauté appliquée
Mon jardin s’habille de printemps
Je contemple cette œuvre naturelle
Ornée comme une toile de Monet
Et moi, frustrée de ne savoir peindre,
Je ne peux qu’observer les fleurs bourgeonner du sol
Je vole en quête de « création »
Sans bruit l’improvisation poétique surgit
De la sonorité des mots fleurissent des sentiments
Que les poètes me pardonnent si je ne sais pas faire des vers
En réalité je vis pour apprendre et appréhender
Qui sait un jour à force d’acharnement
De ma sensibilité aiguisée
Vers et proses jailliront
Alors la poésie fleurira de mon inspiration
Pour l’instant je n’écris que des improvisations
Marilza de Melo Foucher
Abril 2006
Le Printemps arrive,
mon jardin est rempli par la beauté suprême de la nature,
les oiseaux sont de retours…
Les pies construisent tendrement leurs nids dans les peupliers,
Les mésanges, les pinsons,
les rouges-gorges se baladent avec gaieté.
Je fais mon petit tour du matin...
Un bouton de fleur sur le point d'éclore,
c'est l'enchantement, c’est la joie...
Mes plantes ne vivent pas sans moi
Et je ne peux pas vivre sans elles
En cultivant mes fleurs,
je profite d'avantage de leur beauté,
de mon plaisir renouvelé
Au printemps je suis émerveillée
Les fuchsias, les jonquilles, les jacinthes,
les narcisses, les tulipes, les petites marguerites,
les crocus, les pâquerettes, les primevères
l'étendue unique de la gamme des couleurs
cette floraison printanière
me laisse ivre du bonheur
Marilza de Melo Foucher
Mars 2002
Nenhum comentário:
Postar um comentário