Mes quasi-poèmes
Résistez au vide
Résistez au vide
Marilza de Melo Foucher
Ne laissez pas le vide s’installer,
Même avec la mort d'êtres chers,
Le vide est rempli par les bons souvenirs.
Le vide anéantit l'être et l'avoir,
Rien de pire que le vide affectif, il génère la dépression,
Résistez à la vacuité, au vide existentiel,
L’être affectif est là, ne le laissez pas vous échapper,
Il est en vous, il est en relation avec l'autre.
Réactiver l'espace de coexistence de la solidarité,
Soyez l’antivirus contre l'intolérance.
Notre terre est fertile pour faire germer la fraternité.
Nourrissez le mental avec des bonnes lectures,
Eviter le vide de la pensée,
Tout comme le vide d’idéal politique,
Le nihilisme n'est pas la solution pour comprendre les
contradictions.
Les idées sont réalisées dans l’ambition des rêves.
Donc, ne laissez pas le vide détruire la foi du lendemain.
Le Bonheur exige du talent que le pessimiste n'a pas.
Chercher le sens de la vie en rendant service aux autres.
Vive la tendresse de l'être dans le plaisir de l’Avoir partagé.
Ce sont dans les gestes simples que le bonheur rayonne.
Décoration amazonienne
Sur les parois du salon
Des paniers tissés par les Baniwas.
Un Tipiti des Yanomami,
Une rame du Porantim par les Sateré-mawé.
La beauté émaillée de
« saudades »
Instant d’imaginaire présent
Il suffit de fermer mes yeux et de respirer…
Jusqu’à gagner le rythme.
Soupir de la paix intérieur,
Ouvrir les yeux lentement…
Laisser libre sa pensée,
Recevoir cette énergie cosmique,
Une méditation consciente.
Du monde visible de l’enfance,
Un territoire peuplé de souvenirs.
Marilza écrit en 2015
Le temps
Le temps court, le temps vole
Il court sans laisser les remords
Avec le temps qui passe
Arrive la maturité de la vie
Sans chercher le temps perdu
Imagine une horloge sans aiguilles
Qui n’avance pas ni ne retarde
Le temps est cette horloge incertaine
Soyons donc des enfants
Allons jouer avec le temps
Le temps ne fuit pas l’espérance
Comme disait Paul Claudel:
Le temps est le péché de l’éternité
Écrit a Viroflay le 24 décembre 2014-12-24
Bonnes fêtes de la famille De Melo Foucher
Bonne année 2015 !
60 années
Pascal mon
amoreco
L'âge ne fait pas
la sagesse
Il apporte la
maturité pour vivre.
Avant je courais
derrière le soleil,
Aujourd'hui, le
soleil m’attend ...
Je ne fais pas la
hâte
Avant je marchais
3 heures, 4 heures
J’ai escaladé
pendant des heures ...
Aujourd'hui géré
moins 1 heure.
60 secondes de
bonheur
Worth soixante
ans de vie!
La patience est
la dernière fois.
La ruée que je
devais à 20, 30, 40
Aujourd'hui, il
ya des expériences de sommes,
Aussi de bons
souvenirs,
Beaucoup de
voyages, d'innombrables découvertes,
Amérique du Sud
m'a charmé,
Venezuela, le
Pérou, la Bolivie,
Mexique,
Argentine, Cuba,
Sans compter le
Brésil
Dimension
continentale
Pour plus de 30
ans un Brésilien m'a attrapé
Tourné consenti
amour prisonnier
Et ensemble, nous
semons une nouvelle vie
Et aujourd'hui,
nous sommes grands-pères.
Marilza de Melo Foucher
28 septembre 2014
Charlie Hebdo pour toujours
Nous sommes les dignes héritiers de la liberté,
Que ces cons ont voulu briser.
Que ces cons ont voulu briser.
Impossible de nous réduire au silence,
L’humour sera l’arme pour traquer la haine !
Cabu, Wolinski, Charb, Tignous, Honoré
Vont continuer de dessiner…
Ils vont vous chatouiller avec leurs crayons,
Coller les caricatures les plus drôles
Sur les fesses des ces fous de Dieu
Ces imbéciles seront tous tatoués à vie
Ces barbares ont perdu la gaité de la vie
Ils ne savent pas que le rire est libérateur
Charlie Hebdo continuera à vous emmerder
Cabu, Wolinski, Charb, Tignous,
Honoré, l’oncle Bernard ils seront toujours là,
Les éternels libertaires, les faiseurs du bonheur
Nous ont laissé des crayons magiques
Ensemble nous dessinerons la liberté,
Nous serons unis dans la fraternité.
Allons, n’ayez pas peur mes camarades.
Nous sommes tous Charlie !
Endeuillés mais tous résistants
Dans la défense des valeurs de la république
Marilza de Melo Foucher
7 de janvier 2015
Desseins de Claudius Ceccon
2013 un peu de bonheur à partager…
2013 m’a offert un peu de bonheur,
J’ai fêté le centenaire de mon père,
Je suis devenue grand-mère,
Taïná ma fille est devenue ingénieur.
Si je pense de façon trop égoïste,
Je dirai que la vie est
belle !
Mon être et avoir sont en harmonie.
Les moments vécus de félicités
Ont le goût
du plaisir partagé.
Parfois le bonheur ressemble à un arc-en-ciel
Qui s’éclipse au cœur d’un orage…
A chacun sa vision du bonheur pour 2014
Je me permets de rêver en cette fin d’année,
Au paradigme mutuel du bien commun
Que le bonheur et le bien être soient objectivés
Qu’il soit à la portée de chaque genre humain.
Ensemble portons la flamme de la fraternité.
Avec Fratendresse
Marilza de Melo Foucher
Méditation pour
Gabriela
Tu es un arbre
Je suis ta racine
Tu es une fleur
Je suis ta graine
Tu es toute en
moi
Mas vie
Tu és mon espoir
°°°
Meditação para Gabriela
Tu es uma arvore
Eu sou tua raiz
Tu es uma flor
Eu sou tua semente
Tu es tudo de mim
Minha vida,
Tu és minha esperança.
Marilza de Melo escrita pra Maira, Julien e Gabriela
minha neta
17 novembro 2013
« Vovó » subversive
Pour Gabriela
Je ne sais pas broder ni tricoter,
Mais je sais faire de câlins, de « cafunés »,
Ainsi que de « Cheirinhos » avec tendresse,
Je peux chanter et danser avec toi,
Je peux t’emballer dans mes bras,
Te parler doucement ...
Jusqu'à que ton sommeil arrive ...
Je serai « vovó » tout entière,
Je vais t’apprendre jouer et t’amuser,
Je vais te dire des drôleries,
Je vais te raconter des histoires de l'Amazonie,
Je veux voyager avec toi vers le monde enchanté.
Être grand-mère est pas de la vieillesse,
Avec toi je me sens rajeunir.
Je vais faire la subversion de la discipline,
T’expliquer avec franchise et tendresse
Avec beaucoup de ma « fratendresse »,
Ma salutaire complicité,
Car pour moi Gabriela
Le bonheur sera toujours
éternel
16 novembre 2013
Une année en
trois saisons
Pour Gabriela
Le soleil brille
Perçant un trou
dans les nuages
Les graines
germent,
Les champs sont
colorés
C’est le
Printemps de la vie
C’est l’Été dans
les cœurs
C’est l’Automne
doré
Trois saisons
Pour une vie en
fleur
Elle s’appelle
Gabriela
Oh ! Que la
vie est belle !
C’est un cadeau
emballé de bonheur
Écrit pour le
jour d’anniversaire de Gabriela
Marilza de Melo Foucher
17 de novembro de 2014
2013/2014
Toujours en fin
d’année, d’étranges sensations m’envahissent
Je ressens inquiétude,
tristesse, espérance, joie, nostalgie
Un singulier
mélange d’émotions.
J’ai presque
cette manie d’auditeur de faire le bilan
Le bilan de ce
monde dans lequel je vis, un bilan de vie
Pesant les points
négatifs et les points positifs,
Surgit alors
cette question de savoir si l’impossible est la loi du miracle,
Et si la foi
transporte réellement des montagnes…
Et moi, que
fais-je de mon existentiel ?
Qu’emporterai-je
dans mon bagage de vie en 2014 ?
Certainement,
j’emporterai cette obsession des êtres utopiques,
Dans laquelle
l’imaginaire est une dimension essentielle du réel !
J’emporterai
l’espoir qu’il est possible de construire un monde nouveau,
Car sans rêves,
la réalité perd la saveur du défi…
J’emporterai une
valise chargée de rêves
Je ne veux pas
rêver toute seule…
Je veux une somme
de rêves, des rêves collectifs,
Ensemble nous
avancerons vers un monde plus fraternel,
Dans
l’expectative qu’en 2014, l’ordre des désirs soit accessible
Et le bonheur
possible.
Marilza de Melo
Foucher
L'amour est-il
éphémère?
Mais c'est quoi
l'amour finalement?
L'amour passion?
L’amour
tendresse?
Ce qui faire
battre le cœur?
Ou ce qui dompte
le cœur?
Dans la vie
quotidienne d’un couple,
Compte tenu du
temps qui passe,
Après un an,
deux, trois, quatre ans...
Amour éteindre le
feu de la passion?
Dans la vie d’un
couple de dix, vingt, trente ans,
L’amour-passion
pourrait-il perdurer ?
Insistons-nous
sur une fausse idéalisation de l'amour?
Que
d’Interrogations ?
Les questions se
multiplient ...
Mais l’amour mûri
avec la coexistence.
Il se transforme
en amour-tendresse,
Celui qui dompte
le cœur ...
Qui permet de
renouveler la vie quotidienne,
Parfois avec des
petites disputes,
Des intrigues et
des réconciliations ...
Voici la
dialectique de l'amour
Dans sa plus profonde
contradiction.
Marilza 14
février 2013
Le Printemps
L’hiver a dit au revoir,
Le soleil est apparu
Le ciel gris est devenu bleu,
Le sol gelé s’est réchauffé.
Les plantes se réveillent de l’hibernation,
La beauté fleurie dans mon jardin.
Mon jardin s’habille du printemps.
Je contemple cette beauté naturelle
Ornée comme un tableau de Monet.
Et moi, frustré de ne pas savoir peindre,
Je regarde les roses en bouton…
Les fleurs qui s’éclosent partout.
Je vole à la recherche de ce doux bonheur,
Sans faire d’effort mon inspiration fleurie.
Les mots deviennent sonores…
Elles dansent dans mon moi sentimental.
Pardonnez poètes, si des vers je ne sais pas faire,
Ni un poème en prose je ne sais pas écrire.
En fait je vis pour apprendre et à appréhender.
Qui sait si un jour en raison de mon entêtement,
Ma sensibilité accrue, ma persévérance,
La prose et les poèmes émergeront.
Ensuite, la poésie va fleurir de mon inspiration.
Pour l'instant je profite de mon inspiration
Pour jouer avec l’improvisation ...
Viroflay-Avril2014
L’hiver a dit au revoir,
Le soleil est apparu
Le ciel gris est devenu bleu,
Le sol gelé s’est réchauffé.
Les plantes se réveillent de l’hibernation,
La beauté fleurie dans mon jardin.
Mon jardin s’habille du printemps.
Je contemple cette beauté naturelle
Ornée comme un tableau de Monet.
Et moi, frustré de ne pas savoir peindre,
Je regarde les roses en bouton…
Les fleurs qui s’éclosent partout.
Je vole à la recherche de ce doux bonheur,
Sans faire d’effort mon inspiration fleurie.
Les mots deviennent sonores…
Elles dansent dans mon moi sentimental.
Pardonnez poètes, si des vers je ne sais pas faire,
Ni un poème en prose je ne sais pas écrire.
En fait je vis pour apprendre et à appréhender.
Qui sait si un jour en raison de mon entêtement,
Ma sensibilité accrue, ma persévérance,
La prose et les poèmes émergeront.
Ensuite, la poésie va fleurir de mon inspiration.
Pour l'instant je profite de mon inspiration
Pour jouer avec l’improvisation ...
Viroflay-Avril2014
Centenaire de mon père
15 mars 1913-2013
Ce jour-là jouez au loto
Peut-être vous gagnerez des millions
d’euros!
Je ne crois pas au jeu de hasard ...
Cependant, je parie sur la longévité,
Je fêterais ce jour, un siècle de
vie !
Oh! Vie centenaire de mille
histoires.
Je te salue avec beaucoup de joie.
Mes100 ans, valent plus que la
cagnotte !
Avec fierté je vois mon siècle
arriver,
Aimant et profitant bien de cette
vie.
Car du passé fleuri le printemps
Avec le présent je sème l'avenir.
Mon âge est une source de jeunesse
...
Le poids de l'âge ne me fait pas arrêter.
Je continuerai à marcher sans me
presser,
Il faut voir le temps passer sans
mélancolie,
La vie m'a appris cette philosophie,
Pour vivre mon être et avoir en
harmonie.
Je crois dans le progrès de la
science,
Grâce à la sagesse de l'être humain,
Car je ne crois pas au pouvoir divin.
Demain, je serais le plus jeune
centenaire!
Personne n’aimera cette vie plus que
moi.
Je pense que si un jour je décède
Le temps va sentir le manque du
vieux-jeune.
Le temps ne m’oubliera pas…
Le temps ne m’oubliera pas…
Il se souviendrait toujours de moi
Les fleurs vont fleurir dans les jardins
Les fleurs vont fleurir dans les jardins
Car la vie est une beauté infinie…
MMF-Viroflay 2012-10-19
Pour fêter2012 sous une pluie d’étoiles
Imaginez que si les lendemains sont gris,
L’espoir est à peine caché derrière un rideau d’étoiles…
Il suffit de regarder la voute céleste…
Laissez les nuages défilés…
Regardez ce ciel d’orage,
Il s’éclate de rage.
La beauté ne se prive pas de révolte !
Ne soyez pas plombés par le désespoir
Tirez le rideau, libérez l’espoir.
Indignez-vous ! Faites rayonner le beau jour !
Bonne année !
Marilza de Melo Foucher
33 ans de vie
Pour Julien
C’est l’âge du réalisme
Dirait certains…
Pour moi c’est la maturité,
Cela ne m’empêche pas de rêver
Ma route est presque tracée…
2013 c’est du bonheur dans le pré
J’ai 33 ans et 3 vies à partager
Oh! Que la vie est belle à trois !
Je me sens renaitre…
Je peux continuer à composer,
A voir les notes musicales à défiler,
Et sentir dans ma têtes les mots danser…
J’aime cette vie pleine de sonorité,
Même le silence me fait rêver…
Pour mon Juju mon gendre.
Bonne anniversaire!
2012 c’est fini…
La vie m’a offert du bonheur,
Ainsi que de la tristesse,
Frappé parfois par l’éclipse
Le rayon du soleil disparaît…
Pourtant cette vie est belle…
Comment imaginer qu’elle n’est pas éternelle ?
Des amis, des proches qui s’en vont
Sans le temps de dire adieu,
Ils s’endorment pour toujours
Hélas la vie est éphémère,
Il faut savoir bien en profiter
Car le soleil parfois s’efface
Pour laisser la lune briller
Mais au lendemain
Le soleil renaitra…
La nuit sera étoilée,
L’espoir ne s’amoindrit pas.
Bonnes fêtes !
Que le bonheur rayonne en 2013
Oh ! Que la vie est belle !
Fratendresse
Marilza de Melo Foucher
Marilza de Melo Foucher
L’Ile de Betty et Jean Claude
Mer bleu-vert, des belles plages
Falaises, roches ocrées,
Montagnes omniprésentes,
Le maquis en floraison,
Maquis infranchissable,
Beauté surveillée et sauvage
Des paysages variés
Des milles sentiers
Des beaux villages perchés,
De belles balades…
Le chant des oiseaux
Caresse nos oreilles.
De thyms, d’anis, des romarins,
Ont des odorats si intenses.
Les mimosas, les lauriers,
Oh ! Quelle beauté !
Des fleurs de multiples couleurs,
Un beau coucher du soleil…
Oh Ile de Jean-Claude et
Betty
Que vous êtes belle !
Une beauté pas éphémère
Elle est si présente
Qu’elle laisse les visiteurs
Épuisés et ivre de bonheur
Marilza
Écris en Corse 3 juil. 2012
Rien de plus que des mots,
Dédié à Tania
Mots qui s’ajoutent,
Mots qui se croisent,
Mots cachés,
Mots transmutés,
Mots libérés,
Mots sans vers,
Mots sans prose,
Mots qui émergent,
Mentalement sonores,
Dansent entre les lignes,
Titubant dans la métrique,
Sans perdre la mélodie,
Rejoignent à d’autres
Germinant la poésie.
Juste les mots,
Rien d’autre que mots.
Marilza de Melo Foucher
Ecrit au métro-ligne 12
18 mars2010
Pour
mon père Mario Diogo de Mello
Lancinant bourdonnement des images,
Des sons, des odeurs si loin, si proches.
Des souvenirs parfois sombres,
Tantôts vifs, tantôt colorés et gais.
Chaque moment est enregistré,
Voyage entre ce qu’il a été,
Et ce qu’il est
aujourd’hui.
Chaque geste reste marqué.
Innombrables parcelles du passé,
Inséparables de son être,
Un simple mot prononcé par lui
Féconde le présent et nourrit l’avenir.
Ecrit à la clinique de Porte Verte en regardant les personnes
âgées dans le jardin
15-10-2009
Voyage en TGV
Tout passe trop vite…
Les paysages défilent,
Le TGV s’envole…
La beauté s’échappe,
Avec la vitesse du temps,
Le regard ne peut plus s’accrocher,
Mes yeux sont fatigués.
La vitesse me nuit
Pour quoi courir ?
Drôle de progrès,
Que la beauté fuie!
Marilza de Melo Foucher
2009-10-10
Mon jardin avec ses habits d'hiver.
2010
Je regarde les flocons de neige tomber sans bruits.
J’apprécie cette beauté si légère et éphémère.
Les arbres dénudés bravent l’hiver, …
Leurs branches sont couvertes de filigranes d’argent
Sur leurs pieds repose un manteau blanc de neige
Avec la marque des mes empreints. …
Je marche sur ce décor en blanc avec gaieté,
Emerveillée par mon jardin enneigé,
Je sens mon cœur
réchauffé par cette beauté.
Marilza de Melo Foucher
Matinée de décembre
Les arbres sont couverts de filigranes d’argent
Par terre un manteau blanc de neige
C’est l’hiver en quête de beauté…
Une nature dénudée en majesté !
Mon jardin devient carte postale.
Je suis flattée de voir la vie s’embellir
Je regarde mes orchidées
fleuries à l’intérieur
Et les flocons de neige qui tombent dehors
Les contrastes de beautés se réunissent
Dans mon refuge de fratendresse
L’endroit de mon inspiration…
Mon âme sentimentale
Amoureuse de vagabondage musical,
Se régale du « manhã de carnaval »
Rien ne fait ainsi voyager que la musique
J’arrive à mon Brésil tropical
Je ferme mes yeux et j’embrasse mon père
Je prends et serre dans mes bras tous mes amis,
Pour la petite Ana j’ai fait plein de câlins
J’enlace mes deux continents amis
En leurs souhaitant un joyeux Noel!
Marilza de Melo Foucher
Decembre 2010-12-20
Hommage aux poètes
Marilza de Melo Foucher
Salut à toi poète,
Jardinier universel.
Du plus humains des sentiments
Une magie suggestive,
De sensibilité débordante,
Source profonde de l’inspiration
Moi lecteur, je rentre dans ta cité,
Je marche dans les rues timidement,
Je vois les murs peints de mots,
Transcrits de sonorités et beauté
Poèmes d’amour, de résistance,
Poèmes de révolte, d’utopie.
Je suis enchantée par ta magie
De pouvoir rêver éveillé.
La source de la poésie c’est le cœur.
Elle se propage et irrigue l’esprit.
L’impossible devient réel,
Aux lueurs de l’aube, les rêves
Se transforment en réalité,
Rêve et action,
Au service de l’humanité.
Paris, 2009
Mots sans maux
Marilza de Melo
Foucher
Une anatomie n’est jamais parfaite.
Encombré parfois des petits maux,
Le corps a besoin de parler
Les maux se libèrent avec des mots,
Les angoisses, les contrariétés s’expriment,
Trempés dans les douleurs
Le corps réagi avec des mots sans maux,
Malgré leur souffrance
Les mots d’espérance font jour
Ecrit à la clinique de porte Verte à Versailles en juillet 2009-07-10
La lecture
Aux amis écrivains et poètes
La lecture d’un livre
Agit sur tous les sens,
A chaque page tournée,
Surgissent des images,
L’émotion se manifeste.
La lecture s’occupe du temps.
Oh ! Livre compagnon omniprésent !
Salut à toi, écrivain talentueux,
Qui prend le lecteur en otage,
Au gré d’un va et vient de surprises,
De suspenses et humour,
Faisant voyager le lecteur.
« Genrer » le monde
Pour plus de fraternité
Pour plus d’égalité,
Pour plus de solidarité,
Pour moins de machisme,
Pour moins d’égoïsme,
« Genrer » le monde,
Qu'est-ce qui cela signifie ?
Egalité de traitement,
Egalité des chances.
Emancipation sans contraintes,
Droits et devoirs partagés.
Un monde au masculin et féminin,
Egalité formelle devient réelle.
L’invisible devient visible,
Alors « genrer » le monde,
Deviendra une réalité possible.
Marilza de Melo Foucher
Ecris en mars 2009
Pour mon « amoreco »
Entre le besoin et le désir
Mon corps s’épanouir
Avec toi dans mon lit.
Je me sens au paradis
Nous avons du désir
Nous respirons le plaisir
Renouvelons ainsi l’avenir
De l’amour à l’infini…
Ecrit à Bonval 2010
Le printemps des Citoyens ?
Où es-tu France de la citoyenneté ?
Tes droits sont bafoués,
Les services publics menacés,
Et + de 50% de tes électeurs s’abstiennent de voter.
Et pourtant ils aiment protester !
La démocratie est malade et menacée,
La discrimination raciale
est banalisée,
L’extrême droite ne cesse de monter.
Citoyens déserteurs réveillez-vous !
Pour changer le monde il faut s’engager.
Pour renforcer la démocratie il faut participer.
Vous êtes le mieux placé pour dire assez !
Aux urnes Citoyens ! Allez votez !
Engagez-vous !
Dite oui à la solidarité territoriale !
Dite non à la discrimination raciale !
Votez pour la justice sociale.
Sanctionnez ce gouvernement
Fêtez le printemps des citoyens !
MMF.
Ecrit en 21 mars 2004 et révisé en 15 mars 2010
Fin d’année 2008
Toujours en fin d’année, d’étranges sensations m’envahissent
Je ressens inquiétude, tristesse, espérance, joie, nostalgie
Un singulier mélange d’émotions.
J’ai presque cette manie d’auditeur de faire le bilan
Le bilan de ce monde dans lequel je vis, un bilan de vie
Pesant les points négatifs et les points positifs,
Surgit alors cette question de savoir si l’impossible est la loi
du miracle,
Et si la foi transporte réellement des montagnes…
Et moi, que fais-je de mon existentiel ?
Qu’emporterai-je dans mon bagage de vie en 2009 ?
Certainement, j’emporterai cette obsession des êtres utopiques,
Dans laquelle l’imaginaire est une dimension essentielle du réel
!
J’emporterai l’espoir qu’il est possible de construire un monde
nouveau,
Car sans rêves, la réalité perd la saveur du défi…
Je solliciterai mes amis, ma famille en cette fin d’année,
Pour m’aider à emporter avec moi en 2009 ce bagage chargé de
rêves
Je ne veux pas rêver toute seule, je veux une somme de rêves,
des rêves collectifs,
Et s’ils se produisent réellement
Nous avancerons ensemble dans l’expectative qu’en 2009, l’ordre
des désirs soit accessible et le bonheur possible.
Marilza de Melo Foucher
Mon jardin avec ses habits d'hiver.
Je regarde les flocons de neige tomber sans bruits.
J’apprécie cette beauté si légère et éphémère.
Les arbres dénudés bravent l’hiver, …
Leurs branches sont couvertes de filigranes d’argent
Sur leurs pieds repose un manteau blanc de neige
Avec la marque des mes empreints. …
Je marche sur ce décor en blanc avec gaieté,
Emerveillée par mon jardin enneigé,
Je sens mon cœur
réchauffé par cette beauté.
Marilza
Janvier 2009
Le Printemps
L’hiver a dit adieu
Le soleil est apparu.
Le ciel gris est devenu bleu,
Le sol gelé s’est réchauffé.
La nature se réveille de son sommeil hivernal
La beauté éclot dans mon jardin floral
D’une beauté appliquée
Mon jardin s’habille de printemps
Je contemple cette œuvre naturelle
Ornée comme une toile de Monet
Et moi, frustrée de ne savoir peindre,
Je ne peux qu’observer la nature,
Le soleil est apparu.
Le ciel gris est devenu bleu,
Le sol gelé s’est réchauffé.
La nature se réveille de son sommeil hivernal
La beauté éclot dans mon jardin floral
D’une beauté appliquée
Mon jardin s’habille de printemps
Je contemple cette œuvre naturelle
Ornée comme une toile de Monet
Et moi, frustrée de ne savoir peindre,
Je ne peux qu’observer la nature,
Les fleurs bourgeonner du sol
Je vole en quête de « création »
Sans bruit l’improvisation poétique surgit…
De la sonorité des mots fleurissent des sentiments
Que les poètes me pardonnent si je ne sais pas faire des vers
En réalité je vis pour apprendre et appréhender
Qui sait un jour à force d’acharnement
De ma sensibilité aiguisée
Vers et proses jailliront
Alors la poésie fleurira de mon inspiration
Pour l’instant je n’écris que des improvisations
Marilza de Melo Foucher
Abril 2006
Je vole en quête de « création »
Sans bruit l’improvisation poétique surgit…
De la sonorité des mots fleurissent des sentiments
Que les poètes me pardonnent si je ne sais pas faire des vers
En réalité je vis pour apprendre et appréhender
Qui sait un jour à force d’acharnement
De ma sensibilité aiguisée
Vers et proses jailliront
Alors la poésie fleurira de mon inspiration
Pour l’instant je n’écris que des improvisations
Marilza de Melo Foucher
Abril 2006
Le beau temps…
Le Printemps arrive,
Mon jardin commence à fleurir,
Il est rempli par la beauté suprême de
la nature,
Les oiseaux sont de retours…
Les pies construisent tendrement leurs nids dans les peupliers,
Les mésanges, les pinsons,
Les rouges-gorges se baladent avec gaieté.
Je fais mon petit tour du matin...
Un bouton de fleur sur le point d'éclore,
C'est l'enchantement, c’est la joie...
Mes plantes ne vivent pas sans moi
Je ne peux pas vivre sans elles
En cultivant mes fleurs,
Je profite d'avantage de leur beauté,
De mon plaisir renouvelé
Au printemps je suis émerveillée
Les fuchsias, les jonquilles,
Les oiseaux sont de retours…
Les pies construisent tendrement leurs nids dans les peupliers,
Les mésanges, les pinsons,
Les rouges-gorges se baladent avec gaieté.
Je fais mon petit tour du matin...
Un bouton de fleur sur le point d'éclore,
C'est l'enchantement, c’est la joie...
Mes plantes ne vivent pas sans moi
Je ne peux pas vivre sans elles
En cultivant mes fleurs,
Je profite d'avantage de leur beauté,
De mon plaisir renouvelé
Au printemps je suis émerveillée
Les fuchsias, les jonquilles,
Les jacinthes, Les narcisses,
les tulipes, les petites marguerites,
Les crocus, les pâquerettes, les primevères
L'étendue unique de la gamme des couleurs
Cette floraison printanière
Me laisse ivre du bonheur
Marilza de Melo Foucher
Mars 2002
Les crocus, les pâquerettes, les primevères
L'étendue unique de la gamme des couleurs
Cette floraison printanière
Me laisse ivre du bonheur
Marilza de Melo Foucher
Mars 2002
MAI68
Au coin des rues de Paris
Fleurent toujours des souvenirs
Sous ses pavés se cachent les interdits…
Et les rêves d’une société d’avenir.
L’histoire n’est jamais finie.
La génération soixante-huitarde te dit merci !
Les 40 ans de mai 68 sont passés…
Les agitateurs d’idées
Tel que Lacan, Sartre, Simone,
Foucault, Bourdieu, Derrida
Ne sont plus là …
Il reste la révolution culturelle
Que personne ne peut contester !
Le mai 68 reste gravé sur les pavés
Il est l’expression d’une société figée,
De beaucoup des contradictions…
Mai 68 a
tout bouleversé!
Les rapports sociaux se sont modernisés,
L’autoritarisme contesté,
Les tabous sont cassés…
Les femmes émancipées,
C’est interdit d’interdire !
La parole est libérée,
Un accomplissement de désir
Fondé sur la
Liberté.
La société d’avenir reste inachevée.
Que reste-t-il des agitateurs d’idées ?
Les intellos ne s’engagent plus,
Les maoïstes sont devenus bouddhistes,
Les communistes sont alter mondialistes,
Les trotskistes se disent « guévaristes »,
Les sociaux-démocrates sont des bobos,
Les anarchistes sont devenus écolos,
Les socialistes sont en crise d’identité.
Quant à la droite elle est décomplexée,
Les idées fachos sont banalisées,
Soixante-huitards, pas de bras croisés !
Les combats ne sont pas épuisés!
Le printemps est arrivé,
Les tilleuls à Paris sont en fleurs
Et nous continuons de rêver…
Marilza de Melo Foucher-Mai 2008
Automne à
Viroflay
Drôle de saison c’est l’automne
Les feuilles vagabondes se promènent…
Dansent sur l’air au rythme des vents
Invitent les arbres à se déshabiller.
Par terre elles ne sont pas mortes…
Au-dessous des pieds des passants
Les feuilles vagabondes forment un orchestre
Un beau concert d'une agréable sonorité,
Tambourinent sous des millions des pieds...
Une nature morte pour les peintres…
Une nature vivante pour la beauté des humains,
Une belle façon pour dire adieu à la saison d’été.
Et les feuilles mortes ne seront qu’un souvenir
Tel que la chanson d’Yves Montand
Les feuilles vagabondes se promènent…
Dansent sur l’air au rythme des vents
Invitent les arbres à se déshabiller.
Par terre elles ne sont pas mortes…
Au-dessous des pieds des passants
Les feuilles vagabondes forment un orchestre
Un beau concert d'une agréable sonorité,
Tambourinent sous des millions des pieds...
Une nature morte pour les peintres…
Une nature vivante pour la beauté des humains,
Une belle façon pour dire adieu à la saison d’été.
Et les feuilles mortes ne seront qu’un souvenir
Tel que la chanson d’Yves Montand
« Les feuilles mortes se ramassent à la pelle
Les souvenirs et les regrets aussi ».
Laralara, laralara, laralara ....
Laralara, laralara, laralara….
Marilza de Melo Foucher
Fait à Viroflay le 14 d’octobre 2007-10-14
Un poème sans inspiration
J’ai passé un temps fous
Pour me rappeler d’un quasi-poème,
Que ma plume n’a pas voulu rédiger.
Pourtant, il est là-dedans
Mais il ne veut pas sortir…
Car l’inspiration
s’enfoui
Elle vient de m’a quitté
Me laissant désemparée.
Voilà un quasi poème inachevé…
Paris 2005
Le Printemps
L’hiver a dit adieu
Le soleil est apparu.
Le ciel gris est devenu bleu,
Le sol gelé s’est réchauffé.
La nature se réveille de son sommeil hivernal
La beauté éclot dans mon jardin floral
D’une beauté appliquée
Mon jardin s’habille de printemps
Je contemple cette œuvre naturelle
Ornée comme une toile de Monet
Et moi, frustrée de ne savoir peindre,
Je ne peux qu’observer la nature,
Le soleil est apparu.
Le ciel gris est devenu bleu,
Le sol gelé s’est réchauffé.
La nature se réveille de son sommeil hivernal
La beauté éclot dans mon jardin floral
D’une beauté appliquée
Mon jardin s’habille de printemps
Je contemple cette œuvre naturelle
Ornée comme une toile de Monet
Et moi, frustrée de ne savoir peindre,
Je ne peux qu’observer la nature,
Les fleurs bourgeonner du sol
Je vole en quête de « création »
Sans bruit l’improvisation poétique surgit…
De la sonorité des mots fleurissent des sentiments
Que les poètes me pardonnent si je ne sais pas faire des vers
En réalité je vis pour apprendre et appréhender
Qui sait un jour à force d’acharnement
De ma sensibilité aiguisée
Vers et proses jailliront
Alors la poésie fleurira de mon inspiration
Pour l’instant je n’écris que des improvisations
Marilza de Melo Foucher
Abril 2006
Je vole en quête de « création »
Sans bruit l’improvisation poétique surgit…
De la sonorité des mots fleurissent des sentiments
Que les poètes me pardonnent si je ne sais pas faire des vers
En réalité je vis pour apprendre et appréhender
Qui sait un jour à force d’acharnement
De ma sensibilité aiguisée
Vers et proses jailliront
Alors la poésie fleurira de mon inspiration
Pour l’instant je n’écris que des improvisations
Marilza de Melo Foucher
Abril 2006
Mon jardin est beau dans ses habilles d’hiver
Je regarde les flocons de neige tomber sans bruits…
J’apprécie cette beauté si légère et éphémère.
Les arbres défient le froid tous
nus…
Ses branches sont couvertes de filigranes d’argent
Sur ses pieds un manteau blanc de neige
Avec la marque des mes empreints …
Je marche sur ce décor en blanc en gaieté,
Consolé par cette beauté
mon cœur est réchauffé.
Marilza
Janvier 2009
Le beau temps…
Le Printemps arrive,
Mon jardin commence à fleurir,
Il est rempli par la beauté suprême de la nature,
Les oiseaux sont de retours…
Les pies construisent tendrement leurs nids dans les peupliers,
Les mésanges, les pinsons,
Les rouges-gorges se baladent avec gaieté.
Je fais mon petit tour du matin...
Un bouton de fleur sur le point d'éclore,
C'est l'enchantement, c’est la joie...
Mes plantes ne vivent pas sans moi
Je ne peux pas vivre sans elles
En cultivant mes fleurs,
Je profite d'avantage de leur beauté,
De mon plaisir renouvelé
Au printemps je suis émerveillée
Les fuchsias, les jonquilles,
Les oiseaux sont de retours…
Les pies construisent tendrement leurs nids dans les peupliers,
Les mésanges, les pinsons,
Les rouges-gorges se baladent avec gaieté.
Je fais mon petit tour du matin...
Un bouton de fleur sur le point d'éclore,
C'est l'enchantement, c’est la joie...
Mes plantes ne vivent pas sans moi
Je ne peux pas vivre sans elles
En cultivant mes fleurs,
Je profite d'avantage de leur beauté,
De mon plaisir renouvelé
Au printemps je suis émerveillée
Les fuchsias, les jonquilles,
Les jacinthes, Les narcisses,
les tulipes, les petites marguerites,
Les crocus, les pâquerettes, les primevères
L'étendue unique de la gamme des couleurs
Cette floraison printanière
Me laisse ivre du bonheur
Marilza de Melo Foucher
Mars 2002
Après la cinquantaineLes crocus, les pâquerettes, les primevères
L'étendue unique de la gamme des couleurs
Cette floraison printanière
Me laisse ivre du bonheur
Marilza de Melo Foucher
Mars 2002
Le jour de ton anniversaire
Réveille-toi tranquillement,
Bien décontractée…
Étire-toi, lève les bras.
Fais ce long huuummm.
Lève-toi calmement.
Prend cette douche tiède
Chante ta chanson préférée
Fixe ton regard dans le miroir
Fais un sourire
Continue de sourire
Du sourire à demi forcé
Au sourire naturel.
Regarde-toi bien dans les yeux.
Observe ton visage.
Amuse-toi à faire des grimaces.
Le visage relâché,
Caresse tes rides.
Entreprend un voyage dans le temps
Derrière chaque ride.
L’intensité de la vie.
Touche cette ride discrète…
Dans chaque marque d’expression,
Ce sont de petits chemins.
Je les ai traversés…
Ton visage est ta géographie,
La mappemonde de ta vie.
Ni le bistouri ni le temps ne peuvent l’estomper.
Ce sont des histoires de vie
Que chaque ride accumule !
Ce sont les simples marques
D’un temps qui passe.
Et il ne s’use pas.
Après la cinquantaine
Rappelle-toi la vingtaine, la trentaine.
Chaque décennie est la bienvenue
Parcours ta mémoire
Le temps ne peut pas s’arrêter
Alors maintenant fais-toi belle
Habille-toi de joie
Et vis harmonieusement la vie
Improvisation écrite pour moi le jour de mon anniversaire
22 août 2002
Marilza de Melo Foucher
La vitesse du temps – vains sentiments
Chronique dédié à mon facteur Phillip à Viroflay
A l’intérieur du village virtuel j’ai perdu la boussole du
temps,
De la France
au Brésil je navigue solitaire via satellite,
Il suffit d’allumer l’ordinateur et le facteur sur l’écran
apparaît.
Je lis des lettres d’amis, de la famille et autres nouvelles.
Je reçois beaucoup d’informations ainsi que les horribles
habituelles.
J’accompagne tout ce qui se passe dans le monde,
J’interviens dans des débats sans bouger de chez moi !
Cependant, je me sens encore étrangère dans ce village global.
On sonne à la porte et je sors ouvrir
Mon facteur, souriant, me dit un grand bon jour.
Et il dit tout content : une lettre du Brésil !
Je lui réponds : c’est bizarre, cela doit être mon
père !
Le seul qui pense encore qu’aller à la poste n’est pas du temps
perdu
Malgré son âge et ses mains qui commencent à trembler.
Il n’a pas perdu le goût d’écrire.
Je demande alors à mon facteur français :
Qu’est-ce que vous pensez de la vélocité du temps ?
Internet n’est-il pas en train de tuer les sentiments ?
Oui ! - me répond-il avec emphase.
En plus de cela, il est en train d’en finir avec mon
travail !
Avant je me plaignais du poids de mon vélo, c’était dur de
pédaler !
Je portais des nouvelles du monde entier…
Aujourd’hui mon porte-bagages est presque vide.
Je porte peu de paquets, les lettres diminuent de plus en
plus !
Je ne porte plus que les factures !
La joie a disparu quand on me voit !
Peu de dames m’attendent au portail…
Il est terminé ce suspense quand on ouvre une enveloppe
La curiosité de savoir d’où vient le timbre…
La vibration de la joie en identifiant la calligraphie…
Et sentir le cœur palpiter en voyant une lettre que l’on
attendait arriver
Adieu philatélie ! Plus personne ne collectionne les
timbres.
Quel sens ont les choses aujourd’hui, Madame ?
Dans ce monde global de communication virtuelle
Les personnes transfèrent à leur ordinateur leurs sentiments
Écoutez Madame ce que je vais vous raconter :
Un jour j’ai demandé à une dame si tout allait bien.
Elle m’a dit : j’ai attrapé un virus mortel
Comment Madame ! Si vous êtes toujours en vie ?
Elle a ri et m’a dit : je parle de mon ordinateur !
Il a pris un méchant virus et s’est éteint.
J’ai appelé le docteur Internet et il n’a rien pu faire
Je suis perdue Monsieur le facteur et je ne sais plus quoi
faire !
Le facteur, en souriant, prend son vélo et s’en va en pédalant
gaiement.
Ainsi va le monde… Vains sentiments.
Marilza de Melo Foucher
Viroflay –mai-2006
8 mars
Pour les femmes amies et anonymes
Femme- tendresse
Femme - courage
Femme - urbaine
Femme - paysanne
Femme - citoyenne
Femme - militante
Femme - professionnelle
Femme – parlementaire
Femme - maire
Femme - fonctionnaire
Femme - ouvrière
Femme - institutrice
Femme - professeur
Femme – journaliste
Femme alter mondialiste
Femme - écrivain
Femme - chercheuse
Femme - docteur
Femme - poète
Femme exclue
Femme battue
Femme dévouée
Femme opprimée
Femme voilée
Femme souffrante
Femme amante
Femme : symbole de vie
Femme Désirée
Femme libérée
Liberté et parité on ne décret pas
Nous ne voulons pas le pouvoir en tant que pourboire
Egalité des chances oui
Reconnaissance pour quoi pas?
La question de genre sera alors légitimée
Et 8 mars nos allons fêter avec fierté…
Marilza de Melo Foucher
Ecris dans le RER C-Saint Michel-Viroflay 2002
Mon moi
Oh ! Moi imparfait,
Mon être complexe,
Toujours dialectique
Entre l'Être et Avoir.
Oh ! Mon moi errant,
Navigant inconscient,
Perdu dans des labyrinthes
Par des archétypes distinctes.
Dans l'autre je me cherche,
Mon miroir s'est cassé
Je ne peux pas me regarder.
Suis-je l'opposé de moi ?
Seulement genre humain
Rebelle et rêveur.
MMF
Viroflay-França, nov.2006-11-22
Rêves utopiques
Freud disait déjà : les rêves sont des désirs rejetés
Et Jung renchérissait :
L’inconscient exerce à travers le rêve une action compensatrice…
Le rêve est un facteur de régulation de la pensée.
Comment déchiffrer la quantité de rêves nocturnes
Si mon esprit vagabond déambule la nuit entière ?
Lorsque je me réveille, rêveuse,
Il répète dans mes oreilles :
Les idées se concrétisent dans l’ambition de tes rêves.
En avant ! Un autre jour commence.
Sans rêves, la réalité perd la saveur du défi !
Sans rêves tu n’atteins pas l’utopie.
Septembre 2005
Marilza de Melo Foucher
La beauté fugace
Un beau papillon
Se pose sur une fleur
Je m’approche, il s’envole…
Je vois un champ de lavande,
Je m’approche,
La beauté s’évapore en parfum.
Je regarde un colibri et une abeille
Disputant la bise d’une
rose
Je m’approche doucement…
Un pétale tombe sur mes pieds.
L’automne arrive,
L’hiver joue à cache-cache,
Et, finit par s’imposer.
Les feuilles dorées s’envolent
Les arbres sont dénudés,
Par terre un manteau blanc de neige
C’est l’hiver en quête de beauté.
…
Je fais un voyage imaginaire,
J’arrive en Amazonie à l’aube,
Je contemple l’aurore dans la forêt,
Les rayons de soleil percent
le feuillage,
Les arbres ornés par de fleurs grimpantes
Se regardent sur le miroir de jour
Sauvage beauté menacée !
Des légions d’oiseaux chantent
l’aurore,
Une bande de araras arrivent en brouhaha,
Se posant sur les étages de verdures,
Je regarde les bavardes et elles s’envolent…
Les ailes colorées se dispersent en arc-en-ciel.
Je vois le rencontre des eaux Rio Negro et Amazonas
Carte postale de la cité tropicale de Manaus,
Une beauté en Noir et Blanc.
...
Dans la
Patagonie navigant au lac Argentin,
En zigzagant entre les
icebergs,
Le bateau s’approche des glaciers,
Un décor à couper le souffle !
Upsala, Perito Moreno font rêver,
Dans ce temps d’échauffement
Cette beauté peut s’effondre
Oh ! Beauté ! Pour quoi es-tu si éphémère ?
Marilza de Melo Foucher
Marilza de Melo Foucher
Viroflay-2005
Le printemps des Citoyens ?
Où es-tu France de la citoyenneté ?
Tes droits sont bafoués,
Et 38% de tes électeurs s’abstiennent de voter.
Et pourtant ils aiment protester !
La démocratie est malade et menacée,
L’extrême droite ne cesse de monter.
Citoyens déserteurs réveillez-vous !
Pour changer le monde il faut s’engager.
Pour renforcer la démocratie il faut participer.
Vous êtes le mieux placé pour dire assez !
Aux urnes citoyens, votez !
Engagez-vous !
Sanctionnez ce gouvernement
Fêtez le printemps des citoyens !
MMF.
21 mars 2004
Comment rimer mon espoir ?
Il paraît que ma France est bridée
La devise républicaine abîmée
Les droits humains sont bafoués
L’extrême droite banalisée et courtisée
Je ramasse ma Liberté
Je doute de l’égalité
Je t’offre ma fraternité
Comment rimer mon espoir ?
Dans le métro Saint Michel 2002
J’ai peur de cette FRANCE
J’ai peur de cette France qui a crée le Ministère de l'Immigration, de
l'Intégration, de l'Identité nationale.
J’ai peur de cette France forgée dans les
propos de dirigeants et certains membres du parti du Président, l’UMP.
J’ai peur de cette France que les hommes et femmes politiques de
l’UMP, du Front National distillent à travers de petites phrases racistes une
idéologie contestable.
J’ai peur de cette France qui organise de débats écœurants sur
l’identité nationale.
J’ai peur de cette France
qui oublie les symboles de notre République.
J’ai peur de tous ces dérapages qui font honte à la république
française et sont néfastes pour la politique et la cohésion social. J’ai peur
de cette droite UMP décomplexée qui nourrie la peur de l’étranger, la peur de
la France métisse. On ne fait plus la différence entre les propos tenus par
l’extrême droite et ceux de l’UMP.
Avec Sarkozy au pouvoir, la droite est décomplexée. Les débats
sur l’identité National lui ont donné des ailes pour stigmatiser les étrangers
et les français de double nationalité. La presse fait du service minimum, notre
capacité à s’indigner diminue.
Oh ! minha França querida, réveille-toi pour ce
printemps qui approche. Que les enfants sortent leurs crayons pour te peindre
de toutes les couleurs! Sortons la France de l’ombre, personne ne se cache
derrières tes villes nouvelles, derrières les murs sombres de tes banlieues.
Les jeunes banlieusards sont fiers d’être tes enfants. Pour ce Printemps ils
vont sortir les pinceaux pour colorés les murs d’espoir. Personne ne te veut de
mal, les étrangers t’adorent ! Ni même le mauvais humour des parisiens qui
au final ne dérange pas les touristes, ils sont à chaque fois plus
nombreux
N’ayez pas peur de l’autre qui est différent de toi, au
contraire, essaye de t’enrichir avec les différences, t’enrichir par tes
métissages, par ton multiculturalisme, c’est une valeur inestimable !
Oh! Ma France, nous t’aimons avec toute la beauté de tes
couleurs au printemps que
s’annonce. Et nous allons voter pour
exercer notre citoyenneté politique sur nos territoires qui sont si mélangés
d’apports de différentes cultures.
Marilza de Melo Foucher
Franco-brésilienne
Mars 2010-03-11
8 mars
Pour les femmes mes amies et anonymes
Femme - courage
Femme - urbaine
Femme - paysanne
Femme - citoyenne
Femme - militante
Femme - professionnelle
Femme - parlementaire
Femme - maire
Femme - fonctionnaire
Femme - ouvrière
Femme - institutrice
Femme - juriste
Femme - professeur
Femme - journaliste
Femme alter mondialiste
Femme - écrivain
Femme - chercheur
Femme - docteur
Femme - poète
Femme- tendresse
Femme exclue
Femme battue
Femme dévouée
Femme débout
Femme opprimée
Femme voilée
Femme souffrante
Femme amante
Femme : symbole de vie
Femme Désirée
Femme libérée
Liberté et parité on ne décret pas
Pas du pouvoir en tant que pourboire
Egalité des chances oui !
Reconnaissance pour quoi pas?
Le 8 mars est là pour
remémorer
C’est un enjeu pour toute la société !
C’est une question de genre.
Cette journée sera alors légitimée
Et nous allons fêter avec fierté.
Marilza de Melo Foucher
Ecris dans le RER C-Saint Michel-Viroflay 2002
Regard sur Paris
Dans de coins de rues
Des bistros, des cafés,
Dans les coins des rues,
Des kiosques, des brasseries,
Sur les murs la mémoire s’affiche,
Ici est tombé pour la patrie…
Ici est né l’écrivain, l’artiste,
Ici est né le poète philosophe,
Des politiques, des résistants,
L’histoire est dans les rues,
Réveillant les souvenirs,
C’est Paris ! Ville de lumière,
Des Boulevards et avenues.
Des jardins pour se promener,
Des manifs pour protester,
Des citoyens bavards et pressés,
Des métros bourrés,
Des rues embouteillées,
Des taxis enragés,
C’est Paris que se réveille!
Des expositions tous les jours,
Des musés partout,
Opéras, des cinémas, des théâtres,
Des queues, en queues devant les guichets,
Les Parisiens ne sont pas pressés
Pour eux la culture est sacrée !
Marilza de Melo Foucher
Ecrit en 1982
Rue de Babylone-75007
Mon chagrin
Je cache mon chagrin dans un petit coin,
De temps en temps je passe par-là…
Mon tour de tristesse s’arrête là,
Existe certaines choses du passé,
Qui ne vaut pas la peine d’éveiller !
Il faut oublier et perdre la clé !
Une petite porte à rester fermé.
MMF- Ecrit en 1985
Identité tropicale
Je suis née et j’ai grandi en Amazonie,
Boca do Acre, Rio Branco, Manaus.
Celle que l’on appelle Amazonie Occidentale.
C’est là que j’ai forgé mon identité tropicale.
Face à la citoyenneté,
Je revendique la « florestania »
J’appartiens aux peuples de la Forêt.
Je suis « cabocla »
Née sur les berges du Fleuve,
Je viens de la société du canot.
Nul effort sans nécessité…
Naviguer est un besoin
Ramer ne l’est pas toujours !
Tout dépend des courants.
Voilà le legs des fleuves
Savoir profiter de l’accalmie
Observer les contre-courants
Regarder le tourbillon sans en avoir peur
Dans la philosophie « cabocla »
La notion de temps est différente
Tout dépend de l’intensité
Emotionnelle de l’attente
Marilza écrit en 2005
Être et avoir
Mon être et avoir
Ensemble vivre
Être moi-même,
Être l’autre.
Simplement être
Simplement avoir
Développer en moi,
La tendresse d'être
Le plaisir de l'avoir.
De vouloir vivre
Solidairement mon avoir
Pour satisfaire mon être.
Marilza Foucher de Melo
Viroflay, Juin 15, 2002
Ser e ter
Meu ser e ter
Juntos viver
Ser eu, ser outra.
Simplesmente ser,
Simplesmente ter.
Desenvolver em mim,
A ternura de ser,
O prazer de ter.
De querer viver
Solidariamente o ter…
Para gratificar meu ser.
Marilza de Melo Foucher
Viroflay, 15 de junho 2002
Fin d’année 2008
Toujours en fin d’année, d’étranges sensations m’envahissent
Je ressens inquiétude, tristesse, espérance, joie, nostalgie
Un singulier mélange d’émotions.
J’ai presque cette manie d’auditeur de faire le bilan
Le bilan de ce monde dans lequel je vis, un bilan de vie
Pesant les points négatifs et les points positifs,
Surgit alors cette question de savoir si l’impossible est la loi
du miracle,
Et si la foi transporte réellement des montagnes…
Et moi, que fais-je de mon existentiel ?
Qu’emporterai-je dans mon bagage de vie en 2009 ?
Certainement, j’emporterai cette obsession des êtres utopiques,
Dans laquelle l’imaginaire est une dimension essentielle du réel
!
J’emporterai l’espoir qu’il est possible de construire un monde
nouveau,
Car sans rêves, la réalité perd la saveur du défi…
Je solliciterai mes amis, ma famille en cette fin d’année,
Pour m’aider à emporter avec moi en 2009 ce bagage chargé de
rêves
Je ne veux pas rêver toute seule, je veux une somme de rêves,
des rêves collectifs,
Et s’ils se produisent réellement
Nous avancerons ensemble dans l’expectative qu’en 2009, l’ordre
des désirs soit accessible et le bonheur possible.
Marilza de Melo Foucher
Viroflay décembre 2008
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